Série Mur-mures – Insularité et île intérieure – Bernard Pesce, photographe

Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d’errance et de rêves.

Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l’imaginaire, du visible et de l’invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.

Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent – physiquement, intellectuellement, spirituellement. 

Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure. 

Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.

Cette semaine découvrez justement le témoignage de Bernard Pesce, photographe.

Bernard a grandi à Porquerolles. Sa famille est issue de la vague d’immigration italienne arrivée sur l’île après son achat par François-Joseph Fournier en 1912. Il est photographe spécialisé dans le portrait. Il a travaillé pour la presse, la publicité et le monde de la mode. Il se concentre aujourd’hui sur la photographie d’auteurs. Son livre les années douces dont on a parlé dans le podcast, retrace 40 années de photographies sur l’île, entre les années 70 et les années 2000. C’est un témoignage sensible et poétique de la vie sur l’île mêlant visages et paysages de l’île.

Avec Bernard, on a parlé d’enfance, d’errance, de solitude, d’ennui, de photo, d’imaginaire, de liberté, du bruit du vent dans les arbres et du craquement des branches.