Les îles fascinent. Elles ouvrent des mondes. Des mondes physiques et sensoriels et des mondes fictifs, terreau d’errance et de rêves.
Pour cette 3ème édition de Mur-mures, en collaboration avec le photographe Bernard Pesce, nous sommes partis à la rencontre de porquerollais de port-crosiens et de levantins pour vous proposer une série sur l’insularité et l’île intérieure. Comme des archipels sonores, qui explorent ces territoires à la frontière du réel et de l’imaginaire, du visible et de l’invisible, ces zones troubles et intermédiaires dans lesquelles les îles nous projettent.
Qu’elles soient « île-refuge », protectrice, source d’énergie créatrice pour les uns, ou « ’île-prison » enfermante ou même rivale pour les autres. Les îles nous déplacent – physiquement, intellectuellement, spirituellement.
Dans cette série en partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC et LE PARC NATIONAL DE PORT-CROS, vous allez entendre les paroles d’insulaires, d’artistes, d’auteurs, qui vous murmurent à l’oreille leur île intérieure.
Certains d’entre eux sont à découvrir jusqu’à début novembre dans les jardins de la Fondation Carmignac, au Jardin Emmanuel Lopez et aux lagunes sur la route qui part du village vers le phare.
Cette semaine découvrez le témoignage de Jean-Claude Silbermann, artiste et écrivain, dernier surréaliste
Avec Jean-Claude Silbermann, on a parlé d’inspiration, d’inconscient, d’embrasement, de rivalité entre la beauté de la nature et la beauté artistique, de goutte d’eau qui se perd dans la mer, de Hong-Kong et de l’autoroute de Cergy Pontoise.