« Je ne vois pas comment à terme cette île ne pourrait pas redevenir, dans sa totalité, le paradis originel qu’elle a été, il y a un siècle. J’ai cette extraordinaire intuition que ça se fera ! même si j’ai totalement conscience que la partie militaire l’a énormément protégée »
Directeur de la Villa Noailles depuis 2003, fondateur du prestigieux Festival international de la mode et de la photographie de Hyères, créateur du festival Design Parade, autodidacte, Jean-Pierre Blanc a révolutionné le rapport à la jeune création et a fait de Hyères un haut lieu de la mode française.
Passionné de sport, engagé dans la défense des droits LGBTQI, il avance dans la vie avec un naturel et une énergie inaltérable et on sent chez lui, sans même vraiment bien le connaitre, un alignement et une intuition capables d’emporter l’adhésion, et de faire vaciller les codes.
J’avais envie de l’entendre au micro de Fragîle pour parler non seulement de son parcours mais aussi pour évoquer son attachement pour cet endroit tout proche d’ici, son refuge en quelque sorte, l’île du Levant, qu’il a découverte en 1999 et qu’il fréquente assidument depuis.
Avec Jean-Pierre, on a parlé de son enfance, de son parcours à la tête de la Villa Noailles, de Charles et de Marie-Laure de Noailles, de fleurs sauvages, de son attachement à l’île du Levant, d’identité, de naturisme, de mode, de sport, d’amour, de beauté, de joie, de partage, de sensations, de Porquerolles, de Port-Cros, de roi cigalier, on a ri et on a pleuré.
Et il fallait bien 2 épisodes pour tout ça.
Pour écouter la première partie du témoignage de Jean-Pierre c’est ici
Je vous propose donc de savourer ce témoignage en 2 parties.
Ceci est la 2ème partie de notre échange. Je ne peux que vous inviter à écouter la première partie ici si ce n’est pas déjà fait.
Jean-Pierre Blanc au micro de Fragîle :
« Dans 10 ans, ce sera le centenaire d’Héliopolis. D’ici là il faut vraiment se poser cette question : que veut-on faire de cette utopie française unique au monde. Qu’a-t-on envie de léguer comme héritage aux futures générations ? »
« Il faut arrêter cette idée que les habitants de l’île et les gens de souche seraient meilleurs. Les touristes amènent les futurs résidents. »
« Sur la question du naturisme, il ne devrait pas y avoir l’ombre d’un poil qui dépasse, on devrait être être au cordeau ! »
Le texte lu par Jean-Pierre à la fin de l’épisode est de Théo Varlet et extrait du recueil de poèmes « Aux îles bienheureuses ».